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Je raccroche - j'y vais
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LANDEBAËRON

LANDEBAËRON

« Je…  Vous…  Vous êtes sur la ligne ?...  Oui, moi aussi je composais mon numéro…  Le hasard des lignes sans doute… Non ! … Non, ne raccrochez pas.  Enfin si vous voulez…  Profitons de ce hasard singulier…  Parlons sans nous connaitre…  Vous ne dites rien ?...  D’accord, rien de personnel…  Mais rien n’est plus simple.  Par exemple je vais vous décrire le paysage.  Voyons si vous devinerez.  Un village de pierre, des terres vertes qui ondulent dans la brume d’où quelques clochers d’église émergent.  Et puis aussi des futaies de grands arbres, sans doute des chênes et des châtaigniers.  Et même si je ne le vois pas, je le devine derrière, le grand bandeau de la mer…  Bravo !  Mais oui, la Bretagne !... Et à présent, au-dessus de ce paysage, je vois flotter une dentelle incertaine, celle de votre visage inconnu… A votre tour, racontez-moi votre paysage…  …   Les Alpes !  Vous êtes bien loin et pourtant, il me semble si près…  Voyez-vous ce matin, j’étais mélancolique…  Excusez-moi, j’oubliais, rien de personnel…  Merci pour cette conversation…  Comme une promenade… Oui, des Alpes à la Bretagne mais plus encore, un voyage à travers les images et les mots…  Je ne saurai jamais celle que vous êtes, vous ne saurez jamais celui que je suis, une image floutée…  Retenons-la car bien vite, quand nous aurons raccrochés, nous ne saurons plus si nous l’avons rêvée.  Je raccroche. »
« Je…  Vous…  Vous êtes sur la ligne ?...  Oui, moi aussi je composais mon numéro…  Le hasard des lignes sans doute… Non ! … Non, ne raccrochez pas.  Enfin si vous voulez…  Profitons de ce hasard singulier…  Parlons sans nous connaitre…  Vous ne dites rien ?...  D’accord, rien de personnel…  Mais rien n’est plus simple.  Par exemple je vais vous décrire le paysage.  Voyons si vous devinerez.  Un village de pierre, des terres vertes qui ondulent dans la brume d’où quelques clochers d’église émergent.  Et puis aussi des futaies de grands arbres, sans doute des chênes et des châtaigniers.  Et même si je ne le vois pas, je le devine derrière, le grand bandeau de la mer…  Bravo !  Mais oui, la Bretagne !... Et à présent, au-dessus de ce paysage, je vois flotter une dentelle incertaine, celle de votre visage inconnu… A votre tour, racontez-moi votre paysage…  …   Les Alpes !  Vous êtes bien loin et pourtant, il me semble si près…  Voyez-vous ce matin, j’étais mélancolique…  Excusez-moi, j’oubliais, rien de personnel…  Merci pour cette conversation…  Comme une promenade… Oui, des Alpes à la Bretagne mais plus encore, un voyage à travers les images et les mots…  Je ne saurai jamais celle que vous êtes, vous ne saurez jamais celui que je suis, une image floutée…  Retenons-la car bien vite, quand nous aurons raccrochés, nous ne saurons plus si nous l’avons rêvée.  Je raccroche. »

« Je… Vous… Vous êtes sur la ligne ?... Oui, moi aussi je composais mon numéro… Le hasard des lignes sans doute… Non ! … Non, ne raccrochez pas. Enfin si vous voulez… Profitons de ce hasard singulier… Parlons sans nous connaitre… Vous ne dites rien ?... D’accord, rien de personnel… Mais rien n’est plus simple. Par exemple je vais vous décrire le paysage. Voyons si vous devinerez. Un village de pierre, des terres vertes qui ondulent dans la brume d’où quelques clochers d’église émergent. Et puis aussi des futaies de grands arbres, sans doute des chênes et des châtaigniers. Et même si je ne le vois pas, je le devine derrière, le grand bandeau de la mer… Bravo ! Mais oui, la Bretagne !... Et à présent, au-dessus de ce paysage, je vois flotter une dentelle incertaine, celle de votre visage inconnu… A votre tour, racontez-moi votre paysage… … Les Alpes ! Vous êtes bien loin et pourtant, il me semble si près… Voyez-vous ce matin, j’étais mélancolique… Excusez-moi, j’oubliais, rien de personnel… Merci pour cette conversation… Comme une promenade… Oui, des Alpes à la Bretagne mais plus encore, un voyage à travers les images et les mots… Je ne saurai jamais celle que vous êtes, vous ne saurez jamais celui que je suis, une image floutée… Retenons-la car bien vite, quand nous aurons raccrochés, nous ne saurons plus si nous l’avons rêvée. Je raccroche. »