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Je raccroche - j'y vais
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Plage du Palus

Plage du Palus

Elle était seule, semblait si triste dans la cabine téléphonique.  Je l’ai vue dans l’éclairage de mes phares. « Est-ce qu’elle est rentrée ?...  J’en sais rien comment. Elle aurait pu rentrer…  Tu es certain ?  Sûr et certain ?...  Dans le jardin, dans le garage ?  Est-ce que je sais ?...  Elle a disparu.  Je ne comprends pas, je ne comprends pas.  Tu es sûr qu’elle ne pourrait pas être revenue sans que tu t’en sois rendu compte ?...  Il faut bien qu’elle soit passée quelque part…  Elle s’était assoupie.  J’en ai profité pour aller me baigner.  Tu sais je l’avais emmenée à la plage du Palus, elle l’aime tant, elle dormait sur les gros galets, je suis allée nager.  Oh ! Pas longtemps, à peine vers le large et quand je suis revenue, elle avait disparue.  J’ai pensé qu’elle était un peu plus loin sur la plage et je suis tout de suite partie à sa recherche. A ce moment-là je n’étais pas vraiment inquiète, juste contrariée.  J’ai…   Mais elle dormait, je ne l’ai pas vraiment laissée puisque je te dis qu’elle dormait !  Sur la plage, je ne l’ai pas trouvée, j’ai fait des allers et retours à n’en plus finir.  Je suis allée vers tous les groupes, me disant qu’elle y était peut-être, assise avec eux et c’est pour ça que je ne la voyais pas.  Je demandais aux gens, on me répondait toujours non.  Non, non, on a rien vu.  J’ai cherché dans le parking, dans l’aire de jeux des enfants.  J’ai demandé à la crêperie, j’ai demandé « Chez paulette ».  Personne ne l’avait vue…  La falaise ?   Mais non, c’est impossible…  Oui, j’en suis sûre.  Je lui avais proposée d’y aller mais l’escalier est trop raide pour elle au départ.  Elle n’a pas pu grimper les marches, alors la falaise, non, oublie…  Oui ça fait longtemps, ça fait des heures que je la cherche, que je la guette, que je l’attends en me disant qu’elle va finir par surgir.  Et à un moment je me suis dit – et si elle était rentrée ?  C’est pour ça que je t’appelle.  Je ne sais plus quoi faire.  J’ai froid, j’ai peur, la mer est si noire à présent.  Je raccroche, je retourne sur la plage.  Si…. »
Elle était seule, semblait si triste dans la cabine téléphonique.  Je l’ai vue dans l’éclairage de mes phares. « Est-ce qu’elle est rentrée ?...  J’en sais rien comment. Elle aurait pu rentrer…  Tu es certain ?  Sûr et certain ?...  Dans le jardin, dans le garage ?  Est-ce que je sais ?...  Elle a disparu.  Je ne comprends pas, je ne comprends pas.  Tu es sûr qu’elle ne pourrait pas être revenue sans que tu t’en sois rendu compte ?...  Il faut bien qu’elle soit passée quelque part…  Elle s’était assoupie.  J’en ai profité pour aller me baigner.  Tu sais je l’avais emmenée à la plage du Palus, elle l’aime tant, elle dormait sur les gros galets, je suis allée nager.  Oh ! Pas longtemps, à peine vers le large et quand je suis revenue, elle avait disparue.  J’ai pensé qu’elle était un peu plus loin sur la plage et je suis tout de suite partie à sa recherche. A ce moment-là je n’étais pas vraiment inquiète, juste contrariée.  J’ai…   Mais elle dormait, je ne l’ai pas vraiment laissée puisque je te dis qu’elle dormait !  Sur la plage, je ne l’ai pas trouvée, j’ai fait des allers et retours à n’en plus finir.  Je suis allée vers tous les groupes, me disant qu’elle y était peut-être, assise avec eux et c’est pour ça que je ne la voyais pas.  Je demandais aux gens, on me répondait toujours non.  Non, non, on a rien vu.  J’ai cherché dans le parking, dans l’aire de jeux des enfants.  J’ai demandé à la crêperie, j’ai demandé « Chez paulette ».  Personne ne l’avait vue…  La falaise ?   Mais non, c’est impossible…  Oui, j’en suis sûre.  Je lui avais proposée d’y aller mais l’escalier est trop raide pour elle au départ.  Elle n’a pas pu grimper les marches, alors la falaise, non, oublie…  Oui ça fait longtemps, ça fait des heures que je la cherche, que je la guette, que je l’attends en me disant qu’elle va finir par surgir.  Et à un moment je me suis dit – et si elle était rentrée ?  C’est pour ça que je t’appelle.  Je ne sais plus quoi faire.  J’ai froid, j’ai peur, la mer est si noire à présent.  Je raccroche, je retourne sur la plage.  Si…. »
Elle était seule, semblait si triste dans la cabine téléphonique.  Je l’ai vue dans l’éclairage de mes phares. « Est-ce qu’elle est rentrée ?...  J’en sais rien comment. Elle aurait pu rentrer…  Tu es certain ?  Sûr et certain ?...  Dans le jardin, dans le garage ?  Est-ce que je sais ?...  Elle a disparu.  Je ne comprends pas, je ne comprends pas.  Tu es sûr qu’elle ne pourrait pas être revenue sans que tu t’en sois rendu compte ?...  Il faut bien qu’elle soit passée quelque part…  Elle s’était assoupie.  J’en ai profité pour aller me baigner.  Tu sais je l’avais emmenée à la plage du Palus, elle l’aime tant, elle dormait sur les gros galets, je suis allée nager.  Oh ! Pas longtemps, à peine vers le large et quand je suis revenue, elle avait disparue.  J’ai pensé qu’elle était un peu plus loin sur la plage et je suis tout de suite partie à sa recherche. A ce moment-là je n’étais pas vraiment inquiète, juste contrariée.  J’ai…   Mais elle dormait, je ne l’ai pas vraiment laissée puisque je te dis qu’elle dormait !  Sur la plage, je ne l’ai pas trouvée, j’ai fait des allers et retours à n’en plus finir.  Je suis allée vers tous les groupes, me disant qu’elle y était peut-être, assise avec eux et c’est pour ça que je ne la voyais pas.  Je demandais aux gens, on me répondait toujours non.  Non, non, on a rien vu.  J’ai cherché dans le parking, dans l’aire de jeux des enfants.  J’ai demandé à la crêperie, j’ai demandé « Chez paulette ».  Personne ne l’avait vue…  La falaise ?   Mais non, c’est impossible…  Oui, j’en suis sûre.  Je lui avais proposée d’y aller mais l’escalier est trop raide pour elle au départ.  Elle n’a pas pu grimper les marches, alors la falaise, non, oublie…  Oui ça fait longtemps, ça fait des heures que je la cherche, que je la guette, que je l’attends en me disant qu’elle va finir par surgir.  Et à un moment je me suis dit – et si elle était rentrée ?  C’est pour ça que je t’appelle.  Je ne sais plus quoi faire.  J’ai froid, j’ai peur, la mer est si noire à présent.  Je raccroche, je retourne sur la plage.  Si…. »

Elle était seule, semblait si triste dans la cabine téléphonique. Je l’ai vue dans l’éclairage de mes phares. « Est-ce qu’elle est rentrée ?... J’en sais rien comment. Elle aurait pu rentrer… Tu es certain ? Sûr et certain ?... Dans le jardin, dans le garage ? Est-ce que je sais ?... Elle a disparu. Je ne comprends pas, je ne comprends pas. Tu es sûr qu’elle ne pourrait pas être revenue sans que tu t’en sois rendu compte ?... Il faut bien qu’elle soit passée quelque part… Elle s’était assoupie. J’en ai profité pour aller me baigner. Tu sais je l’avais emmenée à la plage du Palus, elle l’aime tant, elle dormait sur les gros galets, je suis allée nager. Oh ! Pas longtemps, à peine vers le large et quand je suis revenue, elle avait disparue. J’ai pensé qu’elle était un peu plus loin sur la plage et je suis tout de suite partie à sa recherche. A ce moment-là je n’étais pas vraiment inquiète, juste contrariée. J’ai… Mais elle dormait, je ne l’ai pas vraiment laissée puisque je te dis qu’elle dormait ! Sur la plage, je ne l’ai pas trouvée, j’ai fait des allers et retours à n’en plus finir. Je suis allée vers tous les groupes, me disant qu’elle y était peut-être, assise avec eux et c’est pour ça que je ne la voyais pas. Je demandais aux gens, on me répondait toujours non. Non, non, on a rien vu. J’ai cherché dans le parking, dans l’aire de jeux des enfants. J’ai demandé à la crêperie, j’ai demandé « Chez paulette ». Personne ne l’avait vue… La falaise ? Mais non, c’est impossible… Oui, j’en suis sûre. Je lui avais proposée d’y aller mais l’escalier est trop raide pour elle au départ. Elle n’a pas pu grimper les marches, alors la falaise, non, oublie… Oui ça fait longtemps, ça fait des heures que je la cherche, que je la guette, que je l’attends en me disant qu’elle va finir par surgir. Et à un moment je me suis dit – et si elle était rentrée ? C’est pour ça que je t’appelle. Je ne sais plus quoi faire. J’ai froid, j’ai peur, la mer est si noire à présent. Je raccroche, je retourne sur la plage. Si…. »