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Je raccroche - j'y vais
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ST QUAY - PORTRIEUX

ST QUAY - PORTRIEUX

 Sur le port elle a patienté devant la cabine occupée.  Une femme brune à la robe orange téléphonait, ses joues prenant peu à peu la teinte pourpre des pivoines.  En attendant son tour, elle regarde les bateaux.  C’est enfin son tour… « Depuis quand ?...  On ne peut jamais savoir…   Ça t’ennuie ?...  Peut-être plus tard, qui sait ?...  Des raisons, de bonnes raisons, tout le monde en a…  Viens te baigner…  Tu te trompes…  Ne crois pas ça ...  Sur la plage du port.  De la plage on voit des bateaux, une forêt de mâts prêts à appareiller.  Tous ces mâts dressés, comme une écriture de la mer.  Les départs dans le jour naissant, les voiles qui claquent, les ports qui s’éloignent, les derniers oiseaux dans le ciel, et puis la mer, rien que la mer.  Les courses longues sous le vent, les vents qui fuient et nous emportent.  Tout autour de la terre…  Viens te baigner…  je te raconterai l’histoire d’un bateau…  Je raccroche maintenant.  J’y vais »
 Sur le port elle a patienté devant la cabine occupée.  Une femme brune à la robe orange téléphonait, ses joues prenant peu à peu la teinte pourpre des pivoines.  En attendant son tour, elle regarde les bateaux.  C’est enfin son tour… « Depuis quand ?...  On ne peut jamais savoir…   Ça t’ennuie ?...  Peut-être plus tard, qui sait ?...  Des raisons, de bonnes raisons, tout le monde en a…  Viens te baigner…  Tu te trompes…  Ne crois pas ça ...  Sur la plage du port.  De la plage on voit des bateaux, une forêt de mâts prêts à appareiller.  Tous ces mâts dressés, comme une écriture de la mer.  Les départs dans le jour naissant, les voiles qui claquent, les ports qui s’éloignent, les derniers oiseaux dans le ciel, et puis la mer, rien que la mer.  Les courses longues sous le vent, les vents qui fuient et nous emportent.  Tout autour de la terre…  Viens te baigner…  je te raconterai l’histoire d’un bateau…  Je raccroche maintenant.  J’y vais »

Sur le port elle a patienté devant la cabine occupée. Une femme brune à la robe orange téléphonait, ses joues prenant peu à peu la teinte pourpre des pivoines. En attendant son tour, elle regarde les bateaux. C’est enfin son tour… « Depuis quand ?... On ne peut jamais savoir… Ça t’ennuie ?... Peut-être plus tard, qui sait ?... Des raisons, de bonnes raisons, tout le monde en a… Viens te baigner… Tu te trompes… Ne crois pas ça ... Sur la plage du port. De la plage on voit des bateaux, une forêt de mâts prêts à appareiller. Tous ces mâts dressés, comme une écriture de la mer. Les départs dans le jour naissant, les voiles qui claquent, les ports qui s’éloignent, les derniers oiseaux dans le ciel, et puis la mer, rien que la mer. Les courses longues sous le vent, les vents qui fuient et nous emportent. Tout autour de la terre… Viens te baigner… je te raconterai l’histoire d’un bateau… Je raccroche maintenant. J’y vais »