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Je raccroche - j'y vais
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LES  ROSAIRES - PLÉNEUF VAL ANDRÉ - CHATELAUDREN - ERQUY - LE LÉGUÉ - ST BRIEUC - PLOUHA - BINIC

LES ROSAIRES - PLÉNEUF VAL ANDRÉ - CHATELAUDREN - ERQUY - LE LÉGUÉ - ST BRIEUC - PLOUHA - BINIC

LES ROSAIRES  -  « Je n’ai plus très envie de m’en aller d’ici.  Tu pourrais me rejoindre…  à une heure de Rennes.  Je suis bien ici tu sais….  J’attendrai.  Ça ne me gêne pas d’attendre, t’attendre... Le temps ?  Assez changeant.  Parfois il pleut mais ça ne dure pas longtemps, la brume se lève et quand le soleil revient c’est si beau tu sais.  Une étrange beauté.  Un paysage qui s’éveille après que les nuages se soient éclaircis.  Un paysage comme une photo en noir et blanc qui retrouve ses couleurs.  D’abord pâles et édulcorées elles forcissent, prennent de la hauteur jusqu’à tout éclabousser.  Dans ces moments-là, je me dis que je ne veux rien d’autre que ça.  Tu pourrais me rejoindre…  Oui, une heure, pas plus… je préviendrai l’hôtel et ils te garderont une place de parking…  des tas de choses,  se promener, se baigner.  C’est une très belle plage de sable fin tu sais, longue et blonde.  La mer scintille et la côte est bleutée au loin…  On doit pouvoir trouver un fest-noz aussi…  On n’est pas obligés si tu n’aimes pas.  Je peux aussi réserver une table pour manger des fruits de mer.  Je sais que tu aimes…  Tu n’es pas sûr !... N’en parlons plus.  Et toi ça va ?... D’accord… Ailleurs si tu préfères. Pourquoi pas.  Bon, je raccroche, j’y vais. »
LES ROSAIRES  -  « Je n’ai plus très envie de m’en aller d’ici.  Tu pourrais me rejoindre…  à une heure de Rennes.  Je suis bien ici tu sais….  J’attendrai.  Ça ne me gêne pas d’attendre, t’attendre... Le temps ?  Assez changeant.  Parfois il pleut mais ça ne dure pas longtemps, la brume se lève et quand le soleil revient c’est si beau tu sais.  Une étrange beauté.  Un paysage qui s’éveille après que les nuages se soient éclaircis.  Un paysage comme une photo en noir et blanc qui retrouve ses couleurs.  D’abord pâles et édulcorées elles forcissent, prennent de la hauteur jusqu’à tout éclabousser.  Dans ces moments-là, je me dis que je ne veux rien d’autre que ça.  Tu pourrais me rejoindre…  Oui, une heure, pas plus… je préviendrai l’hôtel et ils te garderont une place de parking…  des tas de choses,  se promener, se baigner.  C’est une très belle plage de sable fin tu sais, longue et blonde.  La mer scintille et la côte est bleutée au loin…  On doit pouvoir trouver un fest-noz aussi…  On n’est pas obligés si tu n’aimes pas.  Je peux aussi réserver une table pour manger des fruits de mer.  Je sais que tu aimes…  Tu n’es pas sûr !... N’en parlons plus.  Et toi ça va ?... D’accord… Ailleurs si tu préfères. Pourquoi pas.  Bon, je raccroche, j’y vais. »
LES ROSAIRES  -  « Je n’ai plus très envie de m’en aller d’ici.  Tu pourrais me rejoindre…  à une heure de Rennes.  Je suis bien ici tu sais….  J’attendrai.  Ça ne me gêne pas d’attendre, t’attendre... Le temps ?  Assez changeant.  Parfois il pleut mais ça ne dure pas longtemps, la brume se lève et quand le soleil revient c’est si beau tu sais.  Une étrange beauté.  Un paysage qui s’éveille après que les nuages se soient éclaircis.  Un paysage comme une photo en noir et blanc qui retrouve ses couleurs.  D’abord pâles et édulcorées elles forcissent, prennent de la hauteur jusqu’à tout éclabousser.  Dans ces moments-là, je me dis que je ne veux rien d’autre que ça.  Tu pourrais me rejoindre…  Oui, une heure, pas plus… je préviendrai l’hôtel et ils te garderont une place de parking…  des tas de choses,  se promener, se baigner.  C’est une très belle plage de sable fin tu sais, longue et blonde.  La mer scintille et la côte est bleutée au loin…  On doit pouvoir trouver un fest-noz aussi…  On n’est pas obligés si tu n’aimes pas.  Je peux aussi réserver une table pour manger des fruits de mer.  Je sais que tu aimes…  Tu n’es pas sûr !... N’en parlons plus.  Et toi ça va ?... D’accord… Ailleurs si tu préfères. Pourquoi pas.  Bon, je raccroche, j’y vais. »
LES ROSAIRES  -  « Je n’ai plus très envie de m’en aller d’ici.  Tu pourrais me rejoindre…  à une heure de Rennes.  Je suis bien ici tu sais….  J’attendrai.  Ça ne me gêne pas d’attendre, t’attendre... Le temps ?  Assez changeant.  Parfois il pleut mais ça ne dure pas longtemps, la brume se lève et quand le soleil revient c’est si beau tu sais.  Une étrange beauté.  Un paysage qui s’éveille après que les nuages se soient éclaircis.  Un paysage comme une photo en noir et blanc qui retrouve ses couleurs.  D’abord pâles et édulcorées elles forcissent, prennent de la hauteur jusqu’à tout éclabousser.  Dans ces moments-là, je me dis que je ne veux rien d’autre que ça.  Tu pourrais me rejoindre…  Oui, une heure, pas plus… je préviendrai l’hôtel et ils te garderont une place de parking…  des tas de choses,  se promener, se baigner.  C’est une très belle plage de sable fin tu sais, longue et blonde.  La mer scintille et la côte est bleutée au loin…  On doit pouvoir trouver un fest-noz aussi…  On n’est pas obligés si tu n’aimes pas.  Je peux aussi réserver une table pour manger des fruits de mer.  Je sais que tu aimes…  Tu n’es pas sûr !... N’en parlons plus.  Et toi ça va ?... D’accord… Ailleurs si tu préfères. Pourquoi pas.  Bon, je raccroche, j’y vais. »
LES ROSAIRES  -  « Je n’ai plus très envie de m’en aller d’ici.  Tu pourrais me rejoindre…  à une heure de Rennes.  Je suis bien ici tu sais….  J’attendrai.  Ça ne me gêne pas d’attendre, t’attendre... Le temps ?  Assez changeant.  Parfois il pleut mais ça ne dure pas longtemps, la brume se lève et quand le soleil revient c’est si beau tu sais.  Une étrange beauté.  Un paysage qui s’éveille après que les nuages se soient éclaircis.  Un paysage comme une photo en noir et blanc qui retrouve ses couleurs.  D’abord pâles et édulcorées elles forcissent, prennent de la hauteur jusqu’à tout éclabousser.  Dans ces moments-là, je me dis que je ne veux rien d’autre que ça.  Tu pourrais me rejoindre…  Oui, une heure, pas plus… je préviendrai l’hôtel et ils te garderont une place de parking…  des tas de choses,  se promener, se baigner.  C’est une très belle plage de sable fin tu sais, longue et blonde.  La mer scintille et la côte est bleutée au loin…  On doit pouvoir trouver un fest-noz aussi…  On n’est pas obligés si tu n’aimes pas.  Je peux aussi réserver une table pour manger des fruits de mer.  Je sais que tu aimes…  Tu n’es pas sûr !... N’en parlons plus.  Et toi ça va ?... D’accord… Ailleurs si tu préfères. Pourquoi pas.  Bon, je raccroche, j’y vais. »
LES ROSAIRES  -  « Je n’ai plus très envie de m’en aller d’ici.  Tu pourrais me rejoindre…  à une heure de Rennes.  Je suis bien ici tu sais….  J’attendrai.  Ça ne me gêne pas d’attendre, t’attendre... Le temps ?  Assez changeant.  Parfois il pleut mais ça ne dure pas longtemps, la brume se lève et quand le soleil revient c’est si beau tu sais.  Une étrange beauté.  Un paysage qui s’éveille après que les nuages se soient éclaircis.  Un paysage comme une photo en noir et blanc qui retrouve ses couleurs.  D’abord pâles et édulcorées elles forcissent, prennent de la hauteur jusqu’à tout éclabousser.  Dans ces moments-là, je me dis que je ne veux rien d’autre que ça.  Tu pourrais me rejoindre…  Oui, une heure, pas plus… je préviendrai l’hôtel et ils te garderont une place de parking…  des tas de choses,  se promener, se baigner.  C’est une très belle plage de sable fin tu sais, longue et blonde.  La mer scintille et la côte est bleutée au loin…  On doit pouvoir trouver un fest-noz aussi…  On n’est pas obligés si tu n’aimes pas.  Je peux aussi réserver une table pour manger des fruits de mer.  Je sais que tu aimes…  Tu n’es pas sûr !... N’en parlons plus.  Et toi ça va ?... D’accord… Ailleurs si tu préfères. Pourquoi pas.  Bon, je raccroche, j’y vais. »

LES ROSAIRES - « Je n’ai plus très envie de m’en aller d’ici. Tu pourrais me rejoindre… à une heure de Rennes. Je suis bien ici tu sais…. J’attendrai. Ça ne me gêne pas d’attendre, t’attendre... Le temps ? Assez changeant. Parfois il pleut mais ça ne dure pas longtemps, la brume se lève et quand le soleil revient c’est si beau tu sais. Une étrange beauté. Un paysage qui s’éveille après que les nuages se soient éclaircis. Un paysage comme une photo en noir et blanc qui retrouve ses couleurs. D’abord pâles et édulcorées elles forcissent, prennent de la hauteur jusqu’à tout éclabousser. Dans ces moments-là, je me dis que je ne veux rien d’autre que ça. Tu pourrais me rejoindre… Oui, une heure, pas plus… je préviendrai l’hôtel et ils te garderont une place de parking… des tas de choses, se promener, se baigner. C’est une très belle plage de sable fin tu sais, longue et blonde. La mer scintille et la côte est bleutée au loin… On doit pouvoir trouver un fest-noz aussi… On n’est pas obligés si tu n’aimes pas. Je peux aussi réserver une table pour manger des fruits de mer. Je sais que tu aimes… Tu n’es pas sûr !... N’en parlons plus. Et toi ça va ?... D’accord… Ailleurs si tu préfères. Pourquoi pas. Bon, je raccroche, j’y vais. »

LES ROSAIRES - « Pas de souci…  Bien sûr qu’on va à la plage, la mer il n’y a rien de mieux pour eux… Aujourd’hui aussi…  Comme tous les enfants !  Ils crapahutent dans les rochers, font des parties de ballon, des châteaux de sable.  Tu les verrais comme ils peuvent s’occuper à ramasser des tas de choses, des coquillages, des plumes d’oiseaux, des débris de bois flotté, que sais-je encore…des algues séchées, pour se fabriquer un univers miniature.  Et après ils se racontent leurs histoires.  Tu les connais !... Un peu qu’ils se baignent !  Pierre fait du sous l’eau mais Thomas garde sa bouée…  La Bretagne, il n’y a rien de tel…  Pas vraiment, en tous cas ils n’en parlent pas…  De toutes façons qu’est-ce que ça changerait ?...  Ce sera en août tu le sais bien, pas avant.  Moi en juillet, toi en août, c’est le deal.  Bon, ils ont fini leur glace et s’impatientent.  Je raccroche, j’y vais. »
LES ROSAIRES - « Pas de souci…  Bien sûr qu’on va à la plage, la mer il n’y a rien de mieux pour eux… Aujourd’hui aussi…  Comme tous les enfants !  Ils crapahutent dans les rochers, font des parties de ballon, des châteaux de sable.  Tu les verrais comme ils peuvent s’occuper à ramasser des tas de choses, des coquillages, des plumes d’oiseaux, des débris de bois flotté, que sais-je encore…des algues séchées, pour se fabriquer un univers miniature.  Et après ils se racontent leurs histoires.  Tu les connais !... Un peu qu’ils se baignent !  Pierre fait du sous l’eau mais Thomas garde sa bouée…  La Bretagne, il n’y a rien de tel…  Pas vraiment, en tous cas ils n’en parlent pas…  De toutes façons qu’est-ce que ça changerait ?...  Ce sera en août tu le sais bien, pas avant.  Moi en juillet, toi en août, c’est le deal.  Bon, ils ont fini leur glace et s’impatientent.  Je raccroche, j’y vais. »

LES ROSAIRES - « Pas de souci… Bien sûr qu’on va à la plage, la mer il n’y a rien de mieux pour eux… Aujourd’hui aussi… Comme tous les enfants ! Ils crapahutent dans les rochers, font des parties de ballon, des châteaux de sable. Tu les verrais comme ils peuvent s’occuper à ramasser des tas de choses, des coquillages, des plumes d’oiseaux, des débris de bois flotté, que sais-je encore…des algues séchées, pour se fabriquer un univers miniature. Et après ils se racontent leurs histoires. Tu les connais !... Un peu qu’ils se baignent ! Pierre fait du sous l’eau mais Thomas garde sa bouée… La Bretagne, il n’y a rien de tel… Pas vraiment, en tous cas ils n’en parlent pas… De toutes façons qu’est-ce que ça changerait ?... Ce sera en août tu le sais bien, pas avant. Moi en juillet, toi en août, c’est le deal. Bon, ils ont fini leur glace et s’impatientent. Je raccroche, j’y vais. »

 PLENEUF – VAL-ANDRÉ « Je ne vais pas arriver de sitôt…  C’est la merde, je suis en rade !...  Ben mon scoot, il ne redémarre pas, rien à faire, j’ai tout essayé, tout regardé, je n’y comprends rien….  A Pleneuf ou Val André je ne sais pas trop.  Je m’y suis arrêté, je voulais jeter un coup d’œil sur le casino qui a un super look, modern swing ils l’appellent, j’ai marché sur la plage, enlevé mes baskets pour sentir le sable, ça faisait si longtemps, j’étais bien quoi, du soleil, la mer, une belle station, on allait se revoir, j’ai pris un café et quand j’ai voulu redémarré, rien. Il n’a rien voulu savoir… Tu sais moi la mécanique... Il va falloir que je me fasse dépanner et un dimanche, j’te dis pas !... J’en sais rien, aujourd’hui c’est pas sûr du tout… Du coup je me demande ce que je vais faire…. La plage ? La station ?  Je t’avoue que là, ce n’est plus du tout pareil…  Et le casino, je préfère ne pas y penser, vu ma chance !... C’est la merde quoi.  Je te rappellerai pour te dire…  Je raccroche maintenant, je vais voir ce que je peux faire. »
 PLENEUF – VAL-ANDRÉ « Je ne vais pas arriver de sitôt…  C’est la merde, je suis en rade !...  Ben mon scoot, il ne redémarre pas, rien à faire, j’ai tout essayé, tout regardé, je n’y comprends rien….  A Pleneuf ou Val André je ne sais pas trop.  Je m’y suis arrêté, je voulais jeter un coup d’œil sur le casino qui a un super look, modern swing ils l’appellent, j’ai marché sur la plage, enlevé mes baskets pour sentir le sable, ça faisait si longtemps, j’étais bien quoi, du soleil, la mer, une belle station, on allait se revoir, j’ai pris un café et quand j’ai voulu redémarré, rien. Il n’a rien voulu savoir… Tu sais moi la mécanique... Il va falloir que je me fasse dépanner et un dimanche, j’te dis pas !... J’en sais rien, aujourd’hui c’est pas sûr du tout… Du coup je me demande ce que je vais faire…. La plage ? La station ?  Je t’avoue que là, ce n’est plus du tout pareil…  Et le casino, je préfère ne pas y penser, vu ma chance !... C’est la merde quoi.  Je te rappellerai pour te dire…  Je raccroche maintenant, je vais voir ce que je peux faire. »

PLENEUF – VAL-ANDRÉ « Je ne vais pas arriver de sitôt… C’est la merde, je suis en rade !... Ben mon scoot, il ne redémarre pas, rien à faire, j’ai tout essayé, tout regardé, je n’y comprends rien…. A Pleneuf ou Val André je ne sais pas trop. Je m’y suis arrêté, je voulais jeter un coup d’œil sur le casino qui a un super look, modern swing ils l’appellent, j’ai marché sur la plage, enlevé mes baskets pour sentir le sable, ça faisait si longtemps, j’étais bien quoi, du soleil, la mer, une belle station, on allait se revoir, j’ai pris un café et quand j’ai voulu redémarré, rien. Il n’a rien voulu savoir… Tu sais moi la mécanique... Il va falloir que je me fasse dépanner et un dimanche, j’te dis pas !... J’en sais rien, aujourd’hui c’est pas sûr du tout… Du coup je me demande ce que je vais faire…. La plage ? La station ? Je t’avoue que là, ce n’est plus du tout pareil… Et le casino, je préfère ne pas y penser, vu ma chance !... C’est la merde quoi. Je te rappellerai pour te dire… Je raccroche maintenant, je vais voir ce que je peux faire. »

CHATELAUDREN « Ca y est, je l’ai !  Il est trop mignon…  Tout bouclé et affectueux, incroyable…  Mais qu’est ce que ça été long d’aller jusque là-bas…  je me suis complètement paumée dans la campagne, que des petites routes…  Tu parles, un lieu-dit, juste une maison et en plus, le brouillard est tombé… Pas du tout, je ne regrette pas…  Il dort maintenant…  Si tout va bien je suis là dans une heure…. Ah bon ?...  Non, tu ne m’avais rien dit.  Je risque d’être couchée quand tu rentreras, je suis claquée…  Passe par derrière, je laisserai ouvert.  Mais fais attention, il dormira.  Ne le réveille pas.  Je ne voudrais pas qu’il aboie la nuit…  Allez,  Je raccroche, j’y vais. »
CHATELAUDREN « Ca y est, je l’ai !  Il est trop mignon…  Tout bouclé et affectueux, incroyable…  Mais qu’est ce que ça été long d’aller jusque là-bas…  je me suis complètement paumée dans la campagne, que des petites routes…  Tu parles, un lieu-dit, juste une maison et en plus, le brouillard est tombé… Pas du tout, je ne regrette pas…  Il dort maintenant…  Si tout va bien je suis là dans une heure…. Ah bon ?...  Non, tu ne m’avais rien dit.  Je risque d’être couchée quand tu rentreras, je suis claquée…  Passe par derrière, je laisserai ouvert.  Mais fais attention, il dormira.  Ne le réveille pas.  Je ne voudrais pas qu’il aboie la nuit…  Allez,  Je raccroche, j’y vais. »
CHATELAUDREN « Ca y est, je l’ai !  Il est trop mignon…  Tout bouclé et affectueux, incroyable…  Mais qu’est ce que ça été long d’aller jusque là-bas…  je me suis complètement paumée dans la campagne, que des petites routes…  Tu parles, un lieu-dit, juste une maison et en plus, le brouillard est tombé… Pas du tout, je ne regrette pas…  Il dort maintenant…  Si tout va bien je suis là dans une heure…. Ah bon ?...  Non, tu ne m’avais rien dit.  Je risque d’être couchée quand tu rentreras, je suis claquée…  Passe par derrière, je laisserai ouvert.  Mais fais attention, il dormira.  Ne le réveille pas.  Je ne voudrais pas qu’il aboie la nuit…  Allez,  Je raccroche, j’y vais. »

CHATELAUDREN « Ca y est, je l’ai ! Il est trop mignon… Tout bouclé et affectueux, incroyable… Mais qu’est ce que ça été long d’aller jusque là-bas… je me suis complètement paumée dans la campagne, que des petites routes… Tu parles, un lieu-dit, juste une maison et en plus, le brouillard est tombé… Pas du tout, je ne regrette pas… Il dort maintenant… Si tout va bien je suis là dans une heure…. Ah bon ?... Non, tu ne m’avais rien dit. Je risque d’être couchée quand tu rentreras, je suis claquée… Passe par derrière, je laisserai ouvert. Mais fais attention, il dormira. Ne le réveille pas. Je ne voudrais pas qu’il aboie la nuit… Allez, Je raccroche, j’y vais. »

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Pour ceux qui sont en Côtes d'Armor, voici la liste des cabines téléphoniques qui ont été investies:

Paimpol - La gare
Plouha - La Poste
Étables-sur-Mer - La Poste - Place de l'église
Port de Binic - La Poste - plage de l'avant-port
Pordic - Ancienne mairie, rue Odio Baschamps
Plérin - Plage Les Rosaires (Saint Brieuc)
Saint-Brieuc, Bretagne, France - Bld Pasteur - Le Légué
Pléneuf-Val-André - Parc de l'Amirauté
Erquy - Place de la Bastille
Fréhel (Côtes-d'Armor) - La Poste
Dinard - Place du Calvaire à St Enogat
Châtelaudren - La Poste
Tréméloir - Place de l'église

Chaque jour, un nouveau dessin, de nouvelles photos, une nouvelle conversation... RESTEZ EN LIGNE

ERQUY - « Erquy c’est vraiment formid…  Quoi ?...  C’est pas vrai !...  Où ça ?  Quand ?  C’est grave ?.... Merde alors ! …  Il est conscient ?...  Bon, tu me rassures.  C’est arrivé quand ?...   A quel hôpital ?...  Quel con quand même !...  On dit ça…  Je vais aller le voir quand même…  Pour une fois que je prenais des vacances !    Si j’avais pu imaginer que pendant ce temps…  En fait, je t’appelais pour te dire qu’Erquy...  Erquy, c’était formidable. La Bretagne que j’aime, une petite station balnéaire au fond d’une anse avec un vrai port et des bateaux de pêche et des plages de sable fin et des falaises de grès rose qui flamboient au coucher du soleil et des dunes et des landes sauvages et des bois de pins.  Ah ! Quel con !  Allez, je raccroche, j’y vais. »
ERQUY - « Erquy c’est vraiment formid…  Quoi ?...  C’est pas vrai !...  Où ça ?  Quand ?  C’est grave ?.... Merde alors ! …  Il est conscient ?...  Bon, tu me rassures.  C’est arrivé quand ?...   A quel hôpital ?...  Quel con quand même !...  On dit ça…  Je vais aller le voir quand même…  Pour une fois que je prenais des vacances !    Si j’avais pu imaginer que pendant ce temps…  En fait, je t’appelais pour te dire qu’Erquy...  Erquy, c’était formidable. La Bretagne que j’aime, une petite station balnéaire au fond d’une anse avec un vrai port et des bateaux de pêche et des plages de sable fin et des falaises de grès rose qui flamboient au coucher du soleil et des dunes et des landes sauvages et des bois de pins.  Ah ! Quel con !  Allez, je raccroche, j’y vais. »

ERQUY - « Erquy c’est vraiment formid… Quoi ?... C’est pas vrai !... Où ça ? Quand ? C’est grave ?.... Merde alors ! … Il est conscient ?... Bon, tu me rassures. C’est arrivé quand ?... A quel hôpital ?... Quel con quand même !... On dit ça… Je vais aller le voir quand même… Pour une fois que je prenais des vacances ! Si j’avais pu imaginer que pendant ce temps… En fait, je t’appelais pour te dire qu’Erquy... Erquy, c’était formidable. La Bretagne que j’aime, une petite station balnéaire au fond d’une anse avec un vrai port et des bateaux de pêche et des plages de sable fin et des falaises de grès rose qui flamboient au coucher du soleil et des dunes et des landes sauvages et des bois de pins. Ah ! Quel con ! Allez, je raccroche, j’y vais. »

LE LÉGUÉ « On a enfin accosté…  Au Légué… A St Brieuc, un drôle  de port tout en longueur avec un viaduc au-dessus dans le fond de la baie.  La ville est au-dessus je crois…  Un force 6.  On s’est régalé…  Oui, le bateau… Soleil et nuages en alternances, de superbes lumières.  Tu sais ce qu’il disent les bretons ?  Qu’il y a du soleil plusieurs fois par jour…  L’ambiance, impeccable…  Bon, Pierre, tu sais comme il est…  Cap sur Paimpol puis Bréhat…  Pourquoi pas ?...  Ah, je vois Steph qui passe.   Je te rappelle de Paimpol…  Merci… Je raccroche, j’y vais. »
LE LÉGUÉ « On a enfin accosté…  Au Légué… A St Brieuc, un drôle  de port tout en longueur avec un viaduc au-dessus dans le fond de la baie.  La ville est au-dessus je crois…  Un force 6.  On s’est régalé…  Oui, le bateau… Soleil et nuages en alternances, de superbes lumières.  Tu sais ce qu’il disent les bretons ?  Qu’il y a du soleil plusieurs fois par jour…  L’ambiance, impeccable…  Bon, Pierre, tu sais comme il est…  Cap sur Paimpol puis Bréhat…  Pourquoi pas ?...  Ah, je vois Steph qui passe.   Je te rappelle de Paimpol…  Merci… Je raccroche, j’y vais. »
LE LÉGUÉ « On a enfin accosté…  Au Légué… A St Brieuc, un drôle  de port tout en longueur avec un viaduc au-dessus dans le fond de la baie.  La ville est au-dessus je crois…  Un force 6.  On s’est régalé…  Oui, le bateau… Soleil et nuages en alternances, de superbes lumières.  Tu sais ce qu’il disent les bretons ?  Qu’il y a du soleil plusieurs fois par jour…  L’ambiance, impeccable…  Bon, Pierre, tu sais comme il est…  Cap sur Paimpol puis Bréhat…  Pourquoi pas ?...  Ah, je vois Steph qui passe.   Je te rappelle de Paimpol…  Merci… Je raccroche, j’y vais. »

LE LÉGUÉ « On a enfin accosté… Au Légué… A St Brieuc, un drôle de port tout en longueur avec un viaduc au-dessus dans le fond de la baie. La ville est au-dessus je crois… Un force 6. On s’est régalé… Oui, le bateau… Soleil et nuages en alternances, de superbes lumières. Tu sais ce qu’il disent les bretons ? Qu’il y a du soleil plusieurs fois par jour… L’ambiance, impeccable… Bon, Pierre, tu sais comme il est… Cap sur Paimpol puis Bréhat… Pourquoi pas ?... Ah, je vois Steph qui passe. Je te rappelle de Paimpol… Merci… Je raccroche, j’y vais. »

LE  TELEGRAMME  DU 13/09/2016  http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/l-image-du-jour-13-09-2016-11215010.php

LE TELEGRAMME DU 13/09/2016 http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/l-image-du-jour-13-09-2016-11215010.php

LE  LÉGUÉ -  - suite  - « Tu es là ?  Si tu es là, réponds !  J’avais encore un truc à te dire.  En direct, pas par répondeur.  Je te laisse du temps pour répondre, tu es peut-être dans la salle de bains…. En attendant, je te donne quelques nouvelles.  Finalement on est resté au Légué.  Luc voulait faire une réparation sur la coque, une entrée d’eau qui menaçait il a dit.  Il est toujours inquiet.  Enfin, au moins on ne risque rien avec lui. Allô ?  Du coup je me suis baladé dans le port, c’était sympa.  Il y a des tas de petits troquets, des commerces, de belles maisons d’armateur.  Mais alors qu’est-ce qu’il est long ce port !  J’ai marché, marché, c’était interminable.  Au bout il y avait d’énormes navires à quai dans le port commercial, de ceux qui naviguent loin, qui donnent envie d’aventures.  Luc m’a dit que c’était la 5ème baie du monde ! J’ignorais.  Allô ?  Tu es là ?  Bon, ben j’arrête alors.  Tant pis, j’avais un truc à te dire.  Je raccroche, j’y vais. »

LE LÉGUÉ - - suite - « Tu es là ? Si tu es là, réponds ! J’avais encore un truc à te dire. En direct, pas par répondeur. Je te laisse du temps pour répondre, tu es peut-être dans la salle de bains…. En attendant, je te donne quelques nouvelles. Finalement on est resté au Légué. Luc voulait faire une réparation sur la coque, une entrée d’eau qui menaçait il a dit. Il est toujours inquiet. Enfin, au moins on ne risque rien avec lui. Allô ? Du coup je me suis baladé dans le port, c’était sympa. Il y a des tas de petits troquets, des commerces, de belles maisons d’armateur. Mais alors qu’est-ce qu’il est long ce port ! J’ai marché, marché, c’était interminable. Au bout il y avait d’énormes navires à quai dans le port commercial, de ceux qui naviguent loin, qui donnent envie d’aventures. Luc m’a dit que c’était la 5ème baie du monde ! J’ignorais. Allô ? Tu es là ? Bon, ben j’arrête alors. Tant pis, j’avais un truc à te dire. Je raccroche, j’y vais. »

ST BRIEUC - « C’est pas vrai !  Tu es encore là ?  ça fait 1/2 heure que je t’attends…  On dit toujours ça…  Mais là où on avait convenu, sur la place près de Renan, bld Pasteur.  Qu’est-ce que tu fabriques ?  On va être en retard…  Une inondation !  Tu as épongé ?...  En tous les cas, inondation ou pas, je ne veux pas être en retard.  Je raccroche, j’y vais.   Alors tu viens ou pas ?»
ST BRIEUC - « C’est pas vrai !  Tu es encore là ?  ça fait 1/2 heure que je t’attends…  On dit toujours ça…  Mais là où on avait convenu, sur la place près de Renan, bld Pasteur.  Qu’est-ce que tu fabriques ?  On va être en retard…  Une inondation !  Tu as épongé ?...  En tous les cas, inondation ou pas, je ne veux pas être en retard.  Je raccroche, j’y vais.   Alors tu viens ou pas ?»
ST BRIEUC - « C’est pas vrai !  Tu es encore là ?  ça fait 1/2 heure que je t’attends…  On dit toujours ça…  Mais là où on avait convenu, sur la place près de Renan, bld Pasteur.  Qu’est-ce que tu fabriques ?  On va être en retard…  Une inondation !  Tu as épongé ?...  En tous les cas, inondation ou pas, je ne veux pas être en retard.  Je raccroche, j’y vais.   Alors tu viens ou pas ?»
ST BRIEUC - « C’est pas vrai !  Tu es encore là ?  ça fait 1/2 heure que je t’attends…  On dit toujours ça…  Mais là où on avait convenu, sur la place près de Renan, bld Pasteur.  Qu’est-ce que tu fabriques ?  On va être en retard…  Une inondation !  Tu as épongé ?...  En tous les cas, inondation ou pas, je ne veux pas être en retard.  Je raccroche, j’y vais.   Alors tu viens ou pas ?»

ST BRIEUC - « C’est pas vrai ! Tu es encore là ? ça fait 1/2 heure que je t’attends… On dit toujours ça… Mais là où on avait convenu, sur la place près de Renan, bld Pasteur. Qu’est-ce que tu fabriques ? On va être en retard… Une inondation ! Tu as épongé ?... En tous les cas, inondation ou pas, je ne veux pas être en retard. Je raccroche, j’y vais. Alors tu viens ou pas ?»

 PLOUHA « Finalement je me suis arrêté à Plouha.  Il était tard déjà, la nuit tombait et j’étais fatigué par la pluie qui n’avait pas cessé de la journée…  J’ai trouvé un petit hôtel sans prétention…  Ce matin, sous le soleil, c’était un autre pays…  La patronne de l’hôtel m’a conseillé les falaises et une petite chapelle…  J’ai fait comme elle a dit et je n’ai pas regretté.  Dommage que tu n’aies pas été là, ça t’aurait plu…  Pourquoi ?...  Ils sont là ?...  Depuis quand ?...  En tous les cas, c’était une chouette halte.  J’ai marché sur la falaise en surplomb de la mer à plus de cent mètres.  La côte est sauvage et échancrée, c’est plein de bruyères et de genêts, on entend que le vent et les mouettes.  Ça t’aurait plu.  Et la chapelle aussi tu sais !  Elle est réputée pour sa danse des morts.  Une petite chapelle dans la campagne… Elle s’appelle… flûte j’ai oublié.  Chaque personnage, paysan ou prélat danse en donnant la main à la mort.  Impressionnant.  Ah !  ça me revient, ker Maria, elle s’appelle ker Maria.  Ça t’aurait plu.  Bon, j’ai repéré une crêperie, ce n’est pas ce qui manque ici mais je ne voudrais pas qu’elle ferme.  Je raccroche, j’y vais.  Je te rappelle bientôt. »
 PLOUHA « Finalement je me suis arrêté à Plouha.  Il était tard déjà, la nuit tombait et j’étais fatigué par la pluie qui n’avait pas cessé de la journée…  J’ai trouvé un petit hôtel sans prétention…  Ce matin, sous le soleil, c’était un autre pays…  La patronne de l’hôtel m’a conseillé les falaises et une petite chapelle…  J’ai fait comme elle a dit et je n’ai pas regretté.  Dommage que tu n’aies pas été là, ça t’aurait plu…  Pourquoi ?...  Ils sont là ?...  Depuis quand ?...  En tous les cas, c’était une chouette halte.  J’ai marché sur la falaise en surplomb de la mer à plus de cent mètres.  La côte est sauvage et échancrée, c’est plein de bruyères et de genêts, on entend que le vent et les mouettes.  Ça t’aurait plu.  Et la chapelle aussi tu sais !  Elle est réputée pour sa danse des morts.  Une petite chapelle dans la campagne… Elle s’appelle… flûte j’ai oublié.  Chaque personnage, paysan ou prélat danse en donnant la main à la mort.  Impressionnant.  Ah !  ça me revient, ker Maria, elle s’appelle ker Maria.  Ça t’aurait plu.  Bon, j’ai repéré une crêperie, ce n’est pas ce qui manque ici mais je ne voudrais pas qu’elle ferme.  Je raccroche, j’y vais.  Je te rappelle bientôt. »

PLOUHA « Finalement je me suis arrêté à Plouha. Il était tard déjà, la nuit tombait et j’étais fatigué par la pluie qui n’avait pas cessé de la journée… J’ai trouvé un petit hôtel sans prétention… Ce matin, sous le soleil, c’était un autre pays… La patronne de l’hôtel m’a conseillé les falaises et une petite chapelle… J’ai fait comme elle a dit et je n’ai pas regretté. Dommage que tu n’aies pas été là, ça t’aurait plu… Pourquoi ?... Ils sont là ?... Depuis quand ?... En tous les cas, c’était une chouette halte. J’ai marché sur la falaise en surplomb de la mer à plus de cent mètres. La côte est sauvage et échancrée, c’est plein de bruyères et de genêts, on entend que le vent et les mouettes. Ça t’aurait plu. Et la chapelle aussi tu sais ! Elle est réputée pour sa danse des morts. Une petite chapelle dans la campagne… Elle s’appelle… flûte j’ai oublié. Chaque personnage, paysan ou prélat danse en donnant la main à la mort. Impressionnant. Ah ! ça me revient, ker Maria, elle s’appelle ker Maria. Ça t’aurait plu. Bon, j’ai repéré une crêperie, ce n’est pas ce qui manque ici mais je ne voudrais pas qu’elle ferme. Je raccroche, j’y vais. Je te rappelle bientôt. »

Article OUEST FRANCE  du 8/09/2016

Article OUEST FRANCE du 8/09/2016

BINIC - « Pourquoi en parler à nouveau ?...  Je ne comprends pas.  Pourquoi tu dis ça ?..  Si, j’étais à l’hôtel hier soir… Toujours à Binic.  La cabine était occupée.  Je suis restée sur la terrasse à siroter un cocktail face à la mer.  La nuit vient tard ici.  Le coucher de soleil était sublime, je n’en n’avais pas vu depuis si longtemps ! Rien à faire qu’à regarder le ciel, les couleurs qui chavirent, qui s’enfoncent dans la mer.  Toutes ces couleurs, tout ce ciel et puis soudain tout disparait… Je te l’ai déjà dit, la cabine était occupée et après j’ai été happée par le coucher du soleil, c’était comme une fin du monde.  J’ai oublié…  Mais là, je te téléphone, ce matin la cabine était libre…  Pourquoi tu dis ça ?  Bon, je raccroche, j’y vais. »
BINIC - « Pourquoi en parler à nouveau ?...  Je ne comprends pas.  Pourquoi tu dis ça ?..  Si, j’étais à l’hôtel hier soir… Toujours à Binic.  La cabine était occupée.  Je suis restée sur la terrasse à siroter un cocktail face à la mer.  La nuit vient tard ici.  Le coucher de soleil était sublime, je n’en n’avais pas vu depuis si longtemps ! Rien à faire qu’à regarder le ciel, les couleurs qui chavirent, qui s’enfoncent dans la mer.  Toutes ces couleurs, tout ce ciel et puis soudain tout disparait… Je te l’ai déjà dit, la cabine était occupée et après j’ai été happée par le coucher du soleil, c’était comme une fin du monde.  J’ai oublié…  Mais là, je te téléphone, ce matin la cabine était libre…  Pourquoi tu dis ça ?  Bon, je raccroche, j’y vais. »
BINIC - « Pourquoi en parler à nouveau ?...  Je ne comprends pas.  Pourquoi tu dis ça ?..  Si, j’étais à l’hôtel hier soir… Toujours à Binic.  La cabine était occupée.  Je suis restée sur la terrasse à siroter un cocktail face à la mer.  La nuit vient tard ici.  Le coucher de soleil était sublime, je n’en n’avais pas vu depuis si longtemps ! Rien à faire qu’à regarder le ciel, les couleurs qui chavirent, qui s’enfoncent dans la mer.  Toutes ces couleurs, tout ce ciel et puis soudain tout disparait… Je te l’ai déjà dit, la cabine était occupée et après j’ai été happée par le coucher du soleil, c’était comme une fin du monde.  J’ai oublié…  Mais là, je te téléphone, ce matin la cabine était libre…  Pourquoi tu dis ça ?  Bon, je raccroche, j’y vais. »
BINIC - « Pourquoi en parler à nouveau ?...  Je ne comprends pas.  Pourquoi tu dis ça ?..  Si, j’étais à l’hôtel hier soir… Toujours à Binic.  La cabine était occupée.  Je suis restée sur la terrasse à siroter un cocktail face à la mer.  La nuit vient tard ici.  Le coucher de soleil était sublime, je n’en n’avais pas vu depuis si longtemps ! Rien à faire qu’à regarder le ciel, les couleurs qui chavirent, qui s’enfoncent dans la mer.  Toutes ces couleurs, tout ce ciel et puis soudain tout disparait… Je te l’ai déjà dit, la cabine était occupée et après j’ai été happée par le coucher du soleil, c’était comme une fin du monde.  J’ai oublié…  Mais là, je te téléphone, ce matin la cabine était libre…  Pourquoi tu dis ça ?  Bon, je raccroche, j’y vais. »

BINIC - « Pourquoi en parler à nouveau ?... Je ne comprends pas. Pourquoi tu dis ça ?.. Si, j’étais à l’hôtel hier soir… Toujours à Binic. La cabine était occupée. Je suis restée sur la terrasse à siroter un cocktail face à la mer. La nuit vient tard ici. Le coucher de soleil était sublime, je n’en n’avais pas vu depuis si longtemps ! Rien à faire qu’à regarder le ciel, les couleurs qui chavirent, qui s’enfoncent dans la mer. Toutes ces couleurs, tout ce ciel et puis soudain tout disparait… Je te l’ai déjà dit, la cabine était occupée et après j’ai été happée par le coucher du soleil, c’était comme une fin du monde. J’ai oublié… Mais là, je te téléphone, ce matin la cabine était libre… Pourquoi tu dis ça ? Bon, je raccroche, j’y vais. »

BINIC  - "Ouf ! J’ai eu peur que tu sois déjà partie… Attends moi, j’arrive… Désolé, je ne savais pas… J’ai rencontré des copains, je ne pouvais pas savoir… on a juste pris un pot sur la plage. Je ne pouvais pas faire autrement… Tu connais pas. Des copains de copains, on s’était déjà croisés à Rennes ... Et pour la musique ?... OK. Je raccroche, j’y vais. »
BINIC  - "Ouf ! J’ai eu peur que tu sois déjà partie… Attends moi, j’arrive… Désolé, je ne savais pas… J’ai rencontré des copains, je ne pouvais pas savoir… on a juste pris un pot sur la plage. Je ne pouvais pas faire autrement… Tu connais pas. Des copains de copains, on s’était déjà croisés à Rennes ... Et pour la musique ?... OK. Je raccroche, j’y vais. »
BINIC  - "Ouf ! J’ai eu peur que tu sois déjà partie… Attends moi, j’arrive… Désolé, je ne savais pas… J’ai rencontré des copains, je ne pouvais pas savoir… on a juste pris un pot sur la plage. Je ne pouvais pas faire autrement… Tu connais pas. Des copains de copains, on s’était déjà croisés à Rennes ... Et pour la musique ?... OK. Je raccroche, j’y vais. »

BINIC - "Ouf ! J’ai eu peur que tu sois déjà partie… Attends moi, j’arrive… Désolé, je ne savais pas… J’ai rencontré des copains, je ne pouvais pas savoir… on a juste pris un pot sur la plage. Je ne pouvais pas faire autrement… Tu connais pas. Des copains de copains, on s’était déjà croisés à Rennes ... Et pour la musique ?... OK. Je raccroche, j’y vais. »

BINIC - "Hier soir assez tard. Il y avait un monde fou sur la route... Je vais aller à la plage... C’est pas mal du tout, c’est même très bien. Comme sur les photos du site que je t’avais montré... Pour l’instant je suis sur le port... C’est comme un port. Comment veux-tu que ce soit ? Avec la mer, des bateaux, des mouettes. Un port breton quoi... Et bien je vois une jetée avec de gros pavés de granit, la marée est basse en ce moment et les bateaux sont couchés sur le flanc, il y a des mouettes en pagaille qui voltigent de ci de là et qui criaillent. J’aime bien, ça fait ambiance. Les gens se baladent, mangent des glaces, portent des tee-shirts à rayures , vont à la plage, les mômes ont des bouées, des seaux, des pelles. Tu veux que je continue ou ça te va comme description ? Et toi qu’est ce que tu fais ?.. Quelle soirée ?.. Tu ne m’en avais pas parlé. Je sais que c’est pour tes affaires. C’est toujours ce que tu répètes... Pourquoi tu dis ça ?.. L’hôtel donne sur la plage... Du sable et des rochers. C’est beau les rochers. À marée basse des îlots émergent qu’on ne voyait pas quelques heures auparavant. Comme un paysage né d’un rêve. Une si vaste étendue, insoupçonnée. Tu m’écoutes ?... C’était comme une apparition ce matin quand je me suis levée... Mes fenêtres donnent sur la mer, c’est à l’étage... C’est sûr ! Quand je pense à Noisy, tous ces immeubles, ces kilomètres de macadam, cette grisaille qui imprègne tout. Je ne veux plus y penser. On oublie si vite la beauté. Allô ! Tu ne dis rien... Quand est-ce que tu me rejoins ? Je voudrais nager avec toi. Aujourd’hui... Oui, elle est fraîche mais ça ne fait rien. On se sent si bien après. Une telle énergie. Il paraît qu’il y en a qui se baignent en déc... Je comprends. Bon, je ne te retiens pas. On se rappelle. Je raccroche, j’y vais."
BINIC - "Hier soir assez tard. Il y avait un monde fou sur la route... Je vais aller à la plage... C’est pas mal du tout, c’est même très bien. Comme sur les photos du site que je t’avais montré... Pour l’instant je suis sur le port... C’est comme un port. Comment veux-tu que ce soit ? Avec la mer, des bateaux, des mouettes. Un port breton quoi... Et bien je vois une jetée avec de gros pavés de granit, la marée est basse en ce moment et les bateaux sont couchés sur le flanc, il y a des mouettes en pagaille qui voltigent de ci de là et qui criaillent. J’aime bien, ça fait ambiance. Les gens se baladent, mangent des glaces, portent des tee-shirts à rayures , vont à la plage, les mômes ont des bouées, des seaux, des pelles. Tu veux que je continue ou ça te va comme description ? Et toi qu’est ce que tu fais ?.. Quelle soirée ?.. Tu ne m’en avais pas parlé. Je sais que c’est pour tes affaires. C’est toujours ce que tu répètes... Pourquoi tu dis ça ?.. L’hôtel donne sur la plage... Du sable et des rochers. C’est beau les rochers. À marée basse des îlots émergent qu’on ne voyait pas quelques heures auparavant. Comme un paysage né d’un rêve. Une si vaste étendue, insoupçonnée. Tu m’écoutes ?... C’était comme une apparition ce matin quand je me suis levée... Mes fenêtres donnent sur la mer, c’est à l’étage... C’est sûr ! Quand je pense à Noisy, tous ces immeubles, ces kilomètres de macadam, cette grisaille qui imprègne tout. Je ne veux plus y penser. On oublie si vite la beauté. Allô ! Tu ne dis rien... Quand est-ce que tu me rejoins ? Je voudrais nager avec toi. Aujourd’hui... Oui, elle est fraîche mais ça ne fait rien. On se sent si bien après. Une telle énergie. Il paraît qu’il y en a qui se baignent en déc... Je comprends. Bon, je ne te retiens pas. On se rappelle. Je raccroche, j’y vais."
BINIC - "Hier soir assez tard. Il y avait un monde fou sur la route... Je vais aller à la plage... C’est pas mal du tout, c’est même très bien. Comme sur les photos du site que je t’avais montré... Pour l’instant je suis sur le port... C’est comme un port. Comment veux-tu que ce soit ? Avec la mer, des bateaux, des mouettes. Un port breton quoi... Et bien je vois une jetée avec de gros pavés de granit, la marée est basse en ce moment et les bateaux sont couchés sur le flanc, il y a des mouettes en pagaille qui voltigent de ci de là et qui criaillent. J’aime bien, ça fait ambiance. Les gens se baladent, mangent des glaces, portent des tee-shirts à rayures , vont à la plage, les mômes ont des bouées, des seaux, des pelles. Tu veux que je continue ou ça te va comme description ? Et toi qu’est ce que tu fais ?.. Quelle soirée ?.. Tu ne m’en avais pas parlé. Je sais que c’est pour tes affaires. C’est toujours ce que tu répètes... Pourquoi tu dis ça ?.. L’hôtel donne sur la plage... Du sable et des rochers. C’est beau les rochers. À marée basse des îlots émergent qu’on ne voyait pas quelques heures auparavant. Comme un paysage né d’un rêve. Une si vaste étendue, insoupçonnée. Tu m’écoutes ?... C’était comme une apparition ce matin quand je me suis levée... Mes fenêtres donnent sur la mer, c’est à l’étage... C’est sûr ! Quand je pense à Noisy, tous ces immeubles, ces kilomètres de macadam, cette grisaille qui imprègne tout. Je ne veux plus y penser. On oublie si vite la beauté. Allô ! Tu ne dis rien... Quand est-ce que tu me rejoins ? Je voudrais nager avec toi. Aujourd’hui... Oui, elle est fraîche mais ça ne fait rien. On se sent si bien après. Une telle énergie. Il paraît qu’il y en a qui se baignent en déc... Je comprends. Bon, je ne te retiens pas. On se rappelle. Je raccroche, j’y vais."
BINIC - "Hier soir assez tard. Il y avait un monde fou sur la route... Je vais aller à la plage... C’est pas mal du tout, c’est même très bien. Comme sur les photos du site que je t’avais montré... Pour l’instant je suis sur le port... C’est comme un port. Comment veux-tu que ce soit ? Avec la mer, des bateaux, des mouettes. Un port breton quoi... Et bien je vois une jetée avec de gros pavés de granit, la marée est basse en ce moment et les bateaux sont couchés sur le flanc, il y a des mouettes en pagaille qui voltigent de ci de là et qui criaillent. J’aime bien, ça fait ambiance. Les gens se baladent, mangent des glaces, portent des tee-shirts à rayures , vont à la plage, les mômes ont des bouées, des seaux, des pelles. Tu veux que je continue ou ça te va comme description ? Et toi qu’est ce que tu fais ?.. Quelle soirée ?.. Tu ne m’en avais pas parlé. Je sais que c’est pour tes affaires. C’est toujours ce que tu répètes... Pourquoi tu dis ça ?.. L’hôtel donne sur la plage... Du sable et des rochers. C’est beau les rochers. À marée basse des îlots émergent qu’on ne voyait pas quelques heures auparavant. Comme un paysage né d’un rêve. Une si vaste étendue, insoupçonnée. Tu m’écoutes ?... C’était comme une apparition ce matin quand je me suis levée... Mes fenêtres donnent sur la mer, c’est à l’étage... C’est sûr ! Quand je pense à Noisy, tous ces immeubles, ces kilomètres de macadam, cette grisaille qui imprègne tout. Je ne veux plus y penser. On oublie si vite la beauté. Allô ! Tu ne dis rien... Quand est-ce que tu me rejoins ? Je voudrais nager avec toi. Aujourd’hui... Oui, elle est fraîche mais ça ne fait rien. On se sent si bien après. Une telle énergie. Il paraît qu’il y en a qui se baignent en déc... Je comprends. Bon, je ne te retiens pas. On se rappelle. Je raccroche, j’y vais."

BINIC - "Hier soir assez tard. Il y avait un monde fou sur la route... Je vais aller à la plage... C’est pas mal du tout, c’est même très bien. Comme sur les photos du site que je t’avais montré... Pour l’instant je suis sur le port... C’est comme un port. Comment veux-tu que ce soit ? Avec la mer, des bateaux, des mouettes. Un port breton quoi... Et bien je vois une jetée avec de gros pavés de granit, la marée est basse en ce moment et les bateaux sont couchés sur le flanc, il y a des mouettes en pagaille qui voltigent de ci de là et qui criaillent. J’aime bien, ça fait ambiance. Les gens se baladent, mangent des glaces, portent des tee-shirts à rayures , vont à la plage, les mômes ont des bouées, des seaux, des pelles. Tu veux que je continue ou ça te va comme description ? Et toi qu’est ce que tu fais ?.. Quelle soirée ?.. Tu ne m’en avais pas parlé. Je sais que c’est pour tes affaires. C’est toujours ce que tu répètes... Pourquoi tu dis ça ?.. L’hôtel donne sur la plage... Du sable et des rochers. C’est beau les rochers. À marée basse des îlots émergent qu’on ne voyait pas quelques heures auparavant. Comme un paysage né d’un rêve. Une si vaste étendue, insoupçonnée. Tu m’écoutes ?... C’était comme une apparition ce matin quand je me suis levée... Mes fenêtres donnent sur la mer, c’est à l’étage... C’est sûr ! Quand je pense à Noisy, tous ces immeubles, ces kilomètres de macadam, cette grisaille qui imprègne tout. Je ne veux plus y penser. On oublie si vite la beauté. Allô ! Tu ne dis rien... Quand est-ce que tu me rejoins ? Je voudrais nager avec toi. Aujourd’hui... Oui, elle est fraîche mais ça ne fait rien. On se sent si bien après. Une telle énergie. Il paraît qu’il y en a qui se baignent en déc... Je comprends. Bon, je ne te retiens pas. On se rappelle. Je raccroche, j’y vais."

LES  ROSAIRES - PLÉNEUF VAL ANDRÉ - CHATELAUDREN - ERQUY - LE LÉGUÉ - ST BRIEUC - PLOUHA - BINIC

Un visage aperçu derrière la paroi d'une cabine téléphonique ... une conversation est engagée. Elle parle, il écoute, rictus ou sourire, une parole s'échappe qu'on entend, qu'on recueille et déjà une histoire se trame, se bâtit. Elle vient s'insérer dans notre vécu, notre intimité. Une histoire à trous, vague, imprécise, mais qui s'accroche à un maillage d'autres histoires. Différentes et identiques, toutes ces paroles nous rapprochent ou nous éloignent. Toutes ces histoires nous relient. Les cabines téléphoniques comme de minuscules théâtres du monde dévolus au corps et à la parole ... Avant qu'elles ne disparaissent ... Regardons encore. Écoutons...